Ecrivain (1752-1762 )
Passy, Paris, Chaillot, Chevrette, Ermitage, Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye, Bois de Boulogne, Dijon, Lyon, Chambéry, Genève, Coppet, Genthod, Hermance, Coudrée, Meillerie, Villeneuve, Vevey, Cully, Lausanne, Morges, Nyon, Epinay-sur-Seine, Saint-Denis, Deuil-la-Barre, Eaubonne, Andilly, Clichy, Montmorency
jan. 1752-jun. 1754 | jun. 1754-sep. 1754 | sep. 1754-oct. 1754 | oct. 1754-sep. 1756 |
sep. 1756-déc. 1757 | déc. 1757-jun. 1762
Janvier 1752-juin 1754
Passy, Paris, Chaillot, Chevrette, Ermitage, Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye, Bois de Boulogne
- Mars 1752, Passy, séjour de huits ou dix jours chez François Mussard, vers le numéro 18 de l'avenue du Président Kennedy (CC 167 note explicative b; «Rousseau à Passy», p. 6). Par la suite, Rousseau y retourne plusieurs fois (CC 173, 177, 196 et 198; OC I, p. 373-375). Il y prenait les eaux. A cette époque, il y avait deux établissements: les Anciennes Eaux (aux alentours de la rue des Eaux) et les Nouvelles Eaux (aux numéros 17-21 de la rue Raynouard) («Rousseau à Passy», p. 4).
J'avois, plus près de Paris, une autre station fort de mon goût chez M. Mussard mon compatriote, mon parent et mon ami, qui s'étoit fait à Passy une retraite charmante où j'ai coulé de bien paisibles moments (OC I, p. 373).
Il y avoit longtemps qu'il [Mussard] prétendoit que pour mon état les eaux de Passy me seroient salutaires et qu'il m'exhortoit à les venir prendre chez lui. Pour me tirer, un peu de l'urbaine cohuë, je me rendis à la fin, et je fus passer à Passy huit ou dix jours, qui me firent plus de bien parce que j'étois à la campagne, que parce que j'y prenois les eaux (OC I, p. 374).
- 3 mai 1752, Paris, R. emprunte un livre à la Bibliothèque du Roi («Les emprunts de Rousseau», p. 255-257).
- 12 mai 1752, Paris, R. dîne chez Mme de Créqui, au quai des Quatre Nations, actuellement la place de l'Institut (CC 176 et 185).
- 10 juin 1752, Paris, R. dîne chez Grimm (Journal d'Iselin, p. 128-129 et 205). Ce dernier, qui habitait chez le comte de Friese jusqu'en 1755, invite souvent R. à dîner (OC I, p. 369). La maison du comte se trouvait rue Basse-du-Rempart, partie nord du boulevard des Capucines actuel (Rousseau et Paris, p. 329). On sait aussi que c'est R. qui a introduit Grimm au salon d'Holbach (OC I, p. 369). A cette date, d'Holbach habitait probablement rue neuve Saint-Augustin, actuellement rue Saint-Augustin (Rousseau et Paris, p. 336-338 et 340).
- 17 juin 1752, Paris, R. est à la Comédie française (Journal d'Iselin, p. 141).
- 23-24 juin 1752, R. est à Chaillot pour assister à la répétition du Devin du village (Journal d'Iselin, p. 149).
- 28 juin 1752, Paris, R. est à la Comédie française (Journal d'Iselin, p. 153).
- 1er juillet 1752, Paris, R. est au Luxembourg. Il va ensuite à la Comédie française (Journal d'Iselin, p. 156-157).
- 12 juillet 1752, Paris, R. rend visite à Mme de Créqui (CC 178).
- 13 juillet 1752, Paris, R. est à la Comédie française (Journal d'Iselin, p. 167).
- 25 juillet 1752, Paris, R. dîne chez Mme de Graffigny («Madame de Graffigny and Rousseau», p. 55).
- 1er août 1752, Paris, les Bouffons italiens débutent à l'Opéra. R. assiste à au moins une représentation (OC I, p. 383-385 et 1446).
- 12 août 1752, R. est invité à la Chevrette. Il y reste "deux ou trois jours" (CC 179). Est-ce à cette occasion qu'il visite le terrain de l'Ermitage? Il dit: "Ce lieu solitaire et très agréable m'avoit frappé quand je le vis pour la prémiére fois avant mon voyage de Genève" (OC I, p. 396).
- 17-19 octobre 1752, R. est à Fontainebleau pour assister à la représentation du Devin du village au château (CC 182, 183 et 191; OC I, p. 376-380).
J'étois ce jour-là dans le même équipage négligé qui m'étoit ordinaire; grande barbe et perruque assez mal peignée. Prenant ce défaut de décence pour un acte de courage, j'entrai de cette façon dans la même salle où devoient arriver, peu de tems après le Roi, la Reine, la famille royale et toute la Cour (OC I, p. 377).
- 21 octobre 1752, Paris, R. dîne chez Mme d'Epinay (OC I, p. 381).
- Novembre 1752, Paris, R. cherche en vain Mme de Créqui chez elle (CC 185).
- 18 décembre 1752, Paris, représentation de Narcisse à la Comédie française. R. quitte le spectacle et s'en avoue l'auteur au Café Procope, 13, rue de l'Ancienne Comédie (CC 187 et 188; OC I, p. 387-388).
- 28 février 1753, Paris, R. se traîne à la répétion du Devin du village à l'Opéra (CC 194).
- 1er mars 1753, Paris, R. assiste à la première représentation du Devin du village à l'Opéra (CC 193, 194 et A258; OC I, p. 382).
- Novembre 1753, séjour de «sept ou huit jours» à Saint-Germain-en-Laye (OC I, p. 388).
Pour méditer à mon aise ce grand sujet je fis à St. Germain un voyage de sept ou huit jours avec Therese, nôtre hotesse, qui étoit une bonne femme, et une de ses amies. Je compte cette promenade pour une des plus agréables de ma vie. Il faisoit très beau; ces bonnes femmes se chargérent des soins et de la dépense; Therese s'amusoit avec elles, et moi, sans souci de rien, je venois m'égayer sans gêne aux heures des repas. Tout le reste du jour, enfoncé dans la forest, j'y cherchois, j'y trouvois l'image des prémiers temps dont je traçois fiérement l'histoire [...] (OC I, p. 388).
- Après novembre 1753, R. se promène souvent au Bois de Boulogne (OC I, p. 389-390).
[...] je commençois de soupirer ardemment après le séjour de la campagne, et ne voyant pas que mon métier me permit de m'y établir, j'y courois du moins passer les heures que j'avois de libres. Pendant plusieurs mois, d'abord après mon diner j'allois me promener seul au Bois de Boulogne, méditant des sujets d'ouvrages, et je ne revenois qu'à la nuit (OC I, p. 389-390).
- 16 décembre 1753, Paris, R. se voit refuser ses entrées gratuites à l'Opéra (CC A92; OC I, p. 385).
- 3 février 1754, Paris, R. est chez d'Holbach. Il rompt avec le baron (CC 244, 7974 et A140; OC I, p. 386 et 1450).
- Entre février et juin 1754, Paris, R. est introduit chez Mlle Quinault, rue d'Anjou-Saint-Honoré, actuellement rue d'Anjou. Par la suite, il fait quelques visites dont «le dîner d'adieu» (CC 242 note e; OC I, p. 387 et 1450-1451).
- 31 mai 1754, Paris, R. se rend chez Mme Dupin qu'il ne trouve pas (CC 235).
- Avant le 1er juin 1754, Paris, R. fréquente les assemblées de dévotion à la résidence de l'Ambasadeur d'Hollande, à l'Hôtel d'Avaray, 85, rue de Grenelle (CC A127; L'Hotel d'Avaray - résidence de l'Ambassade des Pays-Bas).
- 1er juin 1754, avec Thérèse et Gauffecourt, R. quitte Paris pour Genève (OC I, p. 390).
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